Climat / Survie / Agriculture

La neutralité carbone à l’horizon 2050 au plus tard est une nécessité VITALE pour l’espèce humaine. Il faut donc la planifier dès maintenant, et à l’échelle mondiale car tout autre choix serait suicidaire.

L’état prendra en charge le coût des investissements nécessaires à la rénovation énergétique des bâtiments et se remboursera sur les économies réalisées au fil des années. C’est le seul moyen d’avancer vite sans pénaliser ceux qui ne sont responsables en rien du changement climatique.

Les coûts de l’eau et de l’énergie (électricité, gaz) seront progressifs afin de lutter contre le gaspillage.

Les énergies fossiles ne seront plus subventionnées.

Les POLLUEURS devront être les payeurs. Les industriels des énergies fossiles devront être mises à contribution pour alimenter le fonds « CatNat » à hauteur des dégâts qu’ils causent.

Et d’ailleurs, à qui appartiennent les ressources fossiles ? Aux pays qui sont assis dessus ? Curieuse appropriation… Mais non, les ressources fossiles appartiennent à nous tous et c’est nous tous qui devrions les gérer collectivement !

L’agriculture

Sa fonction première est de nourrir l’ensemble de la population (inutile de dire que c’est vital), de manière saine et à prix raisonnables : c’est ça qu’on fait actuellement ? Si oui tout va bien, sinon il faut revoir le modèle, tous ensemble, à partir par exemple des propositions de la Confédération paysanne ou du scénario Afterres2050.

Focus Loi Duplomb

La loi Duplomb viserait (selon ses partisans) à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ».  Un objectif sympathique que de simplifier le travail au quotidien des agriculteurs. Mais ne se cacherait-il derrière ce beau slogan des régressions environnementales qui n’amélioreront en rien la situation économique des agriculteurs ?

S’attaquer aux normes environnementales et préserver des intérêts privés ne peut conduire qu’à l’augmentation de la compétitivité des exploitations agricoles entre-elles en favorisant leur agrandissement, et les soumettre encore davantage à la concurrence internationale, au lieu de défendre et protéger une agriculture à taille humaine écologiquement viable. Pourquoi soutenir à tout prix des cultures non vivrières comme la betterave essentiellement destinée à l’exportation ?