La 5ème république, vieille de bientôt 70 ans, a montré ses limites avec les (trop) larges pouvoirs du président de la république qu’il peut mettre en œuvre pour contrecarrer les aspirations des citoyens. Une dérive autoritaire n’est même plus à exclure avec le risque d’un impossible retour en arrière.
La prochaine devra être issue d’une assemblée constituante et s’inspirer des propositions des conventions citoyennes et de celles du Grand Débat afin d’être en phase avec les aspirations exprimées par les citoyens.
Elle actera que les citoyens seront partie-prenante pour toutes les décisions qui les concernent, c’est-à-dire que dans chaque lieu de pouvoir, public ou privé, ils pourront faire entendre leurs voix.
Les conventions citoyennes (pour éclairer les débats) et les référendums d’initiative citoyenne (pour les trancher) seront monnaie courante, l’un n’allant pas sans l’autre.
Tout en conservant les principes du préambule de la constitution de 1946 et de la déclaration des droits de l’homme, elle devra aller encore plus loin sur les garanties des droits humains.
On pourrait imaginer 2 assemblées paritaires : une assemblée des citoyens, élus à la proportionnelle sur des listes nationales, et une assemblée des territoires, avec 1 élu par territoire de surface égale, les 2 assemblées siégeant ensemble afin d’éviter les interminables navettes parlementaires.