Les grandes décisions politiques et économiques sont prises aujourd’hui dans des réunions de type G7 ou G20 où ces pays membres, qui se sont cooptés entre-eux, prétendent être « les maîtres du monde ». Ceci est profondément antidémocratique et méprisant à l’égard des autres nations. Il faut que les grandes questions qui touchent l’avenir du monde (qu’elles soient écologiques, économiques, militaires ou démocratiques) soient traitées au niveau mondial dans des organisations démocratiques.
Mais si l’on peut donner crédit à l’ONU d’avoir permis la résolution de telle ou telle crise locale, elle n’a jamais pu régler aucune crise majeure. Elle apparait aujourd’hui comme un machin qui donne bonne conscience, mais ce n’est qu’un écran de fumée. L’ONU souffre d’un péché originel avec le droit de véto de 5 pays à qui il confère une immunité permanente, quelque que soit les horreurs qu’ils peuvent commettre.
Si l’ONU est incapable de se réformer en profondeur, il sera nécessaire de créer une nouvelle instance internationale fondée sur des principes réellement démocratiques et capable d’agir, y compris de manière coercitive contre ceux qui bafouent les droits humains les plus élémentaires.
On ne peut pas laisser passer les atteintes aux droits humains. Des sanctions économiques et politiques vis-à-vis des pays concernés doivent s’imposer, « quoi qu’il nous en coûte ».
Les guerres
Rappelons d’abord une évidence : ce ne sont jamais les populations qui déclenchent les guerres.
Qu’avons-nous fait pour stopper la guerre en Ukraine, aux portes de l’Union européenne ? Rien, absolument rien, puisque tout ce que nous savons faire ce sont de beaux discours et envoyer des armes pour créer une sorte de statut-quo militaire qui n’arrête en rien les combats.
Qu’avons nous fait pour régler les conflits du Moyen-Orient ? Rien, absolument rien, puisque tout ce que nous savons faire ce sont de beaux discours et renvoyer dos à dos les belligérants sans même commencer par exiger le respect des décisions de l’ONU.
Pendant ce temps, les dirigeants pour lesquels la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt continuent à voyager à travers le monde comme si de rien n’était. N’y aurait-il pas moyen d’être un peu plus ferme ? Avec par exemple une force internationale dotée de moyens dissuasifs au lieu d’envoyer des casques bleus qui ne font que de la figuration ?
L’Union Européenne
Que font dans l’Union des pays qui bafouent ses principes fondateurs ?
Les critères qui permettent à un État d’entrer dans l’Union doivent l’en exclure dès lors qu’il ne les respecte plus. On ne devient pas membre à vie de l’Union Européenne.